Le Parrain
Date de sortie : 23 Mars 2006
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Editeur :
Développeur :
Genre :
Action/Aventure
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


7.5/10
Le Parrain arrive enfin sur consoles. Pour le meilleur ?

New York, 1945

Adaptation d'un film oblige, le Parrain reprend l'histoire de la trilogie de Francis Ford Coppola. L'action se déroule en 1945 à New York. Don Corleone, incarné par Marlon Brando, est le chef de l'une des cinq familles de la mafia régnant sur la ville. Même si le jeu se base sur l'histoire du film il n'en suit pas le même contenu. La preuve : vous ne commencez pas une partie dans la peau de Don Corleone ou de son fils Michael, mais dans celle d'un personnage fictif créé de toutes pièces par le joueur. Ainsi le Parrain le jeu ne suit pas la même trame scénaristique du Parrain le film, il en invente même une nouvelle puisque le joueur est totalement libre dans un univers et seuls quelques événements viennent suivre l'intrigue originelle (tel que l'attentat contre Vito Corleone au marché, scène culte du film). Le reste du temps le joueur remplit des objectifs à la GTA, mais plus appropriés à la vie de mafieux : racket, extorquer de l'argent aux commerçants contre une protection, vol à main armée, menaces, vendetta etc.

Il faudra veiller pendant vos méfaits à ne pas vous faire prendre par la police, à moins d'avoir l'argent pour leur graisser la patte. En général d'ailleurs il vaudra mieux éviter la violence inutile lors de nos agissements. Ces missions vous seront attribuées par votre boss ou par coup de téléphone et feront la part belle à plusieurs types de gameplay : action pure, avec combats à main armée ou non, infiltration, ou encore conduite de voiture. Tout comme dans GTA, Le Parrain propose donc des objectifs variés dont le but principal est de développer la réputation du joueur.

Godfather

Avec tant de possibilités de jeu Le Parrain se devait de proposer une maniabilité qui tient la route. C'est chose faite, tout du moins c'est l'impression que le jeu nous a laissé. A pied, on a la possibilité, en plus de se déplacer librement tel un civil, de combattre au corps à corps. On peut attraper sa victime, la secouer comme un prunier avec le stick droit pour l'impressionner ou, un stade au-dessus, la ruer de coups. Plus on la violente, plus elle nous respecte, un détail à prendre en compte lorsque l'on veut s'attirer suffisamment de respect de la part d'une personne. Lorsqu'il s'agit de faire le ménage à plus grande échelle, un bon nombre d'armes à feu sont disponibles. Cela va du simple revolver au fusil en passant par la dynamite et l'incontournable Tommy Gun, bref il y en a pour tous les goûts. On peut également s'aider d'hommes de main pendant les missions. Les dégâts sont localisés : en tirant dans la jambe de l'ennemi, il chute. En visant les bras il lâchera son arme, le mieux étant de viser la tête pour le liquider définitivement. Il est également possible, lorsque l'ennemi est déstabilisé, de venir exécuter un mouvement de "finish" assez violent au corps à corps.

A propos de la visée, celle-ci se décline en deux versions. La visée automatique permet de locker un ennemi sans avoir à pointer le curseur de visée sur lui. Néanmoins le curseur de visée en mode lock n'est précis que si l'on vise votre cible pendant quelques temps. Plus l'on vise, plus on est précis, à garder en mémoire pendant les gunfights pour économiser des balles. L'autre moyen pour atteindre ses ennemis est de passer en mode "free-aiming" où l'on vise tout simplement avec le stick analogique.

Un univers cohérent

Un petit côté RPG est au programme car au fil des missions votre personnage va développer ses quelques points de caractéristique (vitesse, précision de tir, défense, etc.) pour devenir de plus en plus efficace sur le terrain.

Le Parrain propose également des phases en voiture mais celles-ci prendront moins d'importance que dans le titre de Rockstar Games. Il faut dire que la variété des véhicules n'est pas vraiment historiquement au rendez-vous, mis à part quelques Ford T et des Cadillac on ne croisera évidemment pas de Ferrari et encore moins de motocyclettes. Le pilotage reste simple et basique, les sensations de vitesse étant peu mises en avant vu la technologie de l'époque. Tout comme lors des phases à pied, la police veille au grain et n'hésitera pas à vous prendre en chasse en cas d'infraction au code de la route. Et pour l'avoir personnellement expérimenté je peux vous assurer que les policiers ne sont pas aussi tire-au-flanc que dans GTA. Si jamais vous avez le malheur d'avoir plusieurs voitures à votre poursuite il est très difficile de s'en sortir. Dans le jeu les véhicules sont d'ailleurs sensibles aux chocs et finissent par prendre feu puis exploser si on les abîme trop. Leurs performances sur le bitume en pâtissent également. Ces phases en voiture vous permettent quand même de visiter le vaste monde du Parrain.

La ville promet d'être vaste, avec des environnements ouverts qui se chargent sans loading. Plusieurs quartiers sont disponibles, ayant chacun leur thème particulier (faubourgs, banlieues chics, etc.) et devenant accessibles au fil de la progression dans le jeu.

Au niveau de la réalisation, il faut avouer que le titre s'en sort plutôt bien avec une modélisation assez réaliste et soignée des personnages et environs. Même si c'était prévisible, un léger clipping est présent, mais la visibilité et la profondeur de champs restent très correctes. L'animation est globalement un peu plus stable sur Xbox que sur PS2, mais reste suffisante, au même niveau qu'un GTA San Andreas. Le doublage Français est également de qualité. On regrettera cependant que le jeu demeure un peu court.

VERDICT

- Le Parrain est un titre plutôt bien réalisé et qui bénéficie d'une très bonne ambiance. Un bon jeu en somme.
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