Deux équipes de 5 joueurs. Un ballon et un terrain qui rappellent le basket. Mais les choses changent très vite une fois que le premier coup de sifflet retentit. Les joueurs peuvent attaquer sans aucune retenue n’importe quel compétiteur (même ceux qui n’ont pas le ballon). Le terrain devient rapidement un gigantesque ring avec des mêlées aussi violentes que fulgurantes. Dans ces conditions, il suffit d’un seul panier pour remporter la victoire… Et ne cherchez pas l’arbitre, il a depuis longtemps abandonné son poste. Le Fireball est le sport qui règne en maître dans les tripots clandestins de Bangkok. Pour la première fois, cette discipline est révélée aux yeux du grand public.

Tous les mois, les films d'action se succèdent à la chaîne. Difficile donc de ne pas trouver chaussure à son pied dans une pareille masse de productions. L'attrait de Fireball vient de ses combats pour le moins spectaculaire et sa mise en scène très dynamique. Mais l'intrigue elle, admet rapidement ses limites. Beaucoup de passages s'avèrent assez mous (pour ne pas dire soporifiques), et il semble manquer certains éléments dans la narration. Le spectateur est donc souvent en attente de la prochaine scène d'action, et ce manque de rythme nuit beaucoup à Fireball. En l'état, il est juste un titre passable, avec un peu plus de forme il aurait pu devenir très bon.