Emma vit seule. Couverte de dettes, elle élève des cochons dans une vieille ferme de famille délabrée. Elle traite ses animaux avec amour et tendresse, jusqu'à leurs derniers instants... Max est solitaire. Employé chez un concessionnaire automobile, il souffre continuellement de douleurs à l'estomac. Lors d'une visite chez le médecin, il apprend qu'il est atteint d’un cancer en phase terminale. Sous l'impulsion d'une réaction excessive, il vole de l'argent à son seul ami et réserve un billet d'avion pour s'enfuir à Mexico... Mais en route, Max a un accident avec sa voiture : il “atterrit” dans la ferme d'Emma. Pour la jeune femme sauvage qui manque furieusement d’amour, cet homme semble être un don du ciel...

Le Bonheur d'Emma met en scène une jeune actrice allemande, Jördis Triebel, qui tient le rôle d'une paysanne très nature, sans un sou. La réalisation vous donne l'impression d'être réellement à la ferme, et le film se montre très réaliste. Par un coup du destin, elle s'est entourée d'un homme très malade qu'elle aime, d'un homme qui l'aime, et d'un troisième larron beaucoup plus étrange. Le film n'est pourtant pas une succession de mièvrerie, au contraire, le scénario évolue rapidement vers quelque chose de plus douleureux. Quant à la conclusion, elle se relèvera très marquante.