Blue Period est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu treize tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Dans son avant-dernière année de lycée, l'impartial mais studieux, Yatora Yaguchi trouve enfin une vocation dans l'art. Sans expérience antérieur, il décide de travailler pour postuler aux Beaux-Arts. Une décision aux résultats potentiellement désastreux.

Yatora a réussi à survivre à la première année à l'Université nationale des beaux-arts et de la musique de Tokyo et bien que cela ait été une année assez difficile pour lui, cela a également été une année pleine d'enseignements et de croissance personnelle. Mais Yatora est toujours un peu perdu et sa confiance en lui ne s'est pas beaucoup améliorée non plus. Alors, pour s'éclaircir un peu les idées avant de commencer le nouveau cours, il décide de s'inscrire à un emploi à temps partiel dans une académie de dessin. À l'académie, il travaillera avec un groupe d'enfants un peu particuliers, avec lesquels elle apprendra beaucoup de choses sur le monde de l'art et, surtout, sur la vie. D'habitude, quand les enfants sont inclus dans les histoires de shonen "sérieux", ce n'est pas toujours bienvenue. Alors quand tout le volume onze était sur le temps de Yatora dans une académie pleine d'enfants, d'aucuns penseraient que ça allait être un peu ennuyeux... Mais quelle surprise ! C'était un volume absolument brillant et sans doute l'un des meilleurs depuis le début. Blue Period est une œuvre qui évoque généralement des questions de société et c'est le point le plus fort de l'œuvre. Bien sûr, ce volume n'en a pas été moins, il est plein de réflexions, de vérités sur la vie, de réalités de la société... Tout cela, nous l'avions toujours vu à travers Yatora et ses camarades de classe, mais dans ce volume, nous pouvons le voir à travers certains enfants qui, bien qu'étant des enfants, ont aussi leurs propres problèmes et préoccupations. "Les livres pour enfants ne signifient pas seulement quelque chose qui amuse les enfants. Il s'agit d'œuvres sérieuses réalisées par des adultes et dont le contenu peut être compris par les enfants." C'était l'une des phrases phares de ce volume. Et il n'y a pas que Yatora qui avait les larmes aux yeux !