Comme les autres tome 5
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 10 Juin 2022
Résumé | Test Complet
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8/10

Scénario et dessin : Nojin Yuki

Comme les autres (Futsuu na Bokura no) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu sept tomes aux éditions Shueisha. Notre histoire d'amour normale qui n'est pas "spéciale". Tsubaki, qui a déménagé de Tokyo, est tombée amoureuse d'un garçon plus âgé nommé Ibuki qu'elle a rencontré dans la ville pendant les vacances de printemps. Peu de temps après, Tsubaki lui a donné une lettre d'amour et a avoué qu'elle voulait avoir un « amour heureux normal » avec lui. Cependant, Ibuki est sourd, et une fois que Tsubaki a découvert la vérité, il l'a froidement repoussée...?

Encore une fois, ce tome de "Comme les autres" est un shojo tout doux mettant en lumière des sujets plus difficiles. Le début de ce volume, le sentiment de culpabilité de Tsubaki face à la sœur de son amie décédée alors qu’elle a pu être sauvée grâce à une opération a énormément touché. La relation entre Tsubaki et Ibuki a grandement avancée, leur candeur est extrêmement contagieuse. Ils sont adorables. Voir Shibasaki lutter contre l’amour qu’il ressent pour Tsubaki le rend encore plus attachant. Ce garçon si gentil, pensant toujours au bonheur des autres quitte à s’oublier….bien que cette fin de volume nous ait laissé bouche-bée. Si les codes du shôjo sont bien présents dans ce manga : tout est très intense. Le vécu des protagonistes est bouleversant, les thématiques abordées sont intéressantes. Elles touchent à la maladie, au handicap et aux différents préjugés. Nojin Yuki aborde ses thèmes avec adresse. Les illustrations sont quant à elles très agréables à regarder. Le trait est fin et épuré. Le tout apporte beaucoup de douceur et d’innocence au récit.

VERDICT

-

Comme les autres est un shojo pas comme les autres justement. Un des points forts de l’œuvre est finalement le traitement « faible » du handicap ou même de la maladie, développés plutôt « comme une autre manière d’être » plutôt qu’une diminution. Cela se reflète judicieusement dans les relations égales entre les protagonistes où on ne ressent aucun a priori, ascendance ou réel apitoiement.

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