Un mot sur l'histoire pour ceux qui ont manqué les trois premières parties. Aristophania est le nom d'une comtesse qui s'occupe de trois enfants (Basile, Victor et Calixte) lorsque leur mère est arrêtée à Paris. Leur père était membre de la "Cour d'Azur" mais a été assassiné par un complice de la "Cour sombre du roi banni". Cependant, le Roi Banni réussit à kidnapper la mère. Il veut faire chanter Aristophania pour trouver la "Source Aurore". S'il peut le détruire, rien ne l'empêchera de rendre le monde "meilleur" à nouveau. Aristophania, cependant, continue de croire au pouvoir caché des trois enfants, afin qu'elle puisse encore sauver le monde. Mais tandis que Victor et Calixte partent à la recherche de la source, Basile rejoint le Roi Banni. La quatrième partie suit, lorsqu'il devient clair que le lien entre Aristophania et le roi banni est plus important que nous ne le soupçonnons. Calixte pense avoir enfin trouvé la source Aurore, jusqu'à ce qu'il s'avère que la source s'est tarie. Pendant ce temps, le Roi Banni prépare un soulèvement du peuple en faisant exploser un chaudron dans la "Montagne rouge", une usine où le "Calamyrh" est brassé. Avec ça, il peut garder tout le monde sous contrôle. Basile peut-il se libérer de l'emprise du roi banni ? Calixte et Victor peuvent-ils encore sauver leur mère ? Et qu'en est-il d'Aristophania et du Roi banni, qui l'emportera ?

Vous obtiendrez les réponses à toutes ces questions dans cette quatrième et dernière partie. Xavier Dorison (Undertaker, Long John Silver,...) sait compléter le tout et est passé maître dans l'art de créer une atmosphère mystique où les rebondissements ne sont jamais loin. Dans Aristophania aussi, vous êtes emmenés sur un chemin de traverse et de nouvelles surprises vous attendent. L'histoire vous parvient comme si vous regardiez un film. Les différents personnages y contribuent aussi grandement : Aristophania qui sait rayonner de classe avec sa sagesse et son costume distingué (avec une touche de Mary Poppins), le roi banni qui déborde d'autorité tout en restant humain, la jeunesse des trois enfants, etc. Ceci, combiné au cadre atmosphérique créé par les magnifiques dessins de Joël Parnotte (Le sang des Porphyre, Le maître d'armes, etc.), fait de cette série un joyau caché. Les beaux paysages alternant avec les nombreuses scènes d'action sont rendus sans effort. En termes de style, cette série peut être comparée à l'atmosphère sinistre de l'"Undertaker" avec une touche de magie à la "Mary Poppins".