La mythologie nordique a donné lieu à de nombreux films ces dernières années et a même été abordé chez Marvel avec la saga Thor. La Scandinavie s'est mise au travail et le ton du récit s'est brusquement transformé en brutalité. Ragnarök est sur le point d'arriver, le loup Fenrir et les géants de Jötunheim vont assiéger les murs de Valhalla, et les dieux d'Asgard doivent rejoindre la bataille. À ce moment, Thor et Loki amènent avec eux deux mortels dans l'antichambre de Midgard, dont l'un est destiné à un sort sans précédent.

Valhalla tente d'imiter la mythologie scandinave en esprit et en paroles, en introduisant soigneusement le spectateur aux préliminaires et en plongeant avec diligence dans l'atmosphère sombre sans recourir à la violence ostentatoire. Et le film pourrait être considéré comme absolument masculin, mais la seule fille (aux yeux bleus) se substitue aux dieux alcooliques oisifs et appelle à l'action, ce qui apporte un certain équilibre. Toutefois, la concentration sur Ragnarök en tant que telle se perd de minute en minute, pour passer au thème de la véritable vocation de l'enfant, si bien qu'au milieu du deuxième acte, le récit confiant et fort commence à craquer un peu aux coutures. Valhalla pense avec dignité dans des catégories distinctes. L'interaction des personnages dans les groupes se développe, mais l'intégrité de l'intrigue est floue à la fin lorsque les objectifs changent. Le montage commence à être étrange, et le final vous fera rire à certains endroits. Notez que la date de sortie du film en vidéo pourrait être amenée à être modifiée en raison de la crise du coronavirus que subit l'Europe.