The End is Nigh
Plate-forme : Nintendo Switch
Date de sortie : 13 Décembre 2017
Résumé | Test Complet | Images | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Plate-forme
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


7/10

The End Is Nigh est une vaste plateforme d'aventure où vous dirigez Ash, l'une des rares "choses" qui a "survécu" à la "fin du monde".

Après Super Meat Boy, voici The End is Nigh.

Edmund McMillen (le co-créateur de Super Meat Boy ) s'est associé à Tyler Glaiel pour développer un tout nouveau jeu de plateforme en 2D. The End Is Nigh met en vedette une "chose" noire connu sous le nom de Ash, qui est en voyage pour trouver un ami après la panne de sa console de jeu. L'histoire se déroule dans une friche post-apocalyptique où seules des bizarreries étranges habitent la Terre. Les visuels sont minimes avec différentes zones qui diffèrent principalement dans leur agencement de couleurs. Cela peut sembler amusants, mais les environnements commencent à être monotones dès le départ parce qu'il y a très peu de variété. De plus, il est difficile de déterminer ce que sont les choses lorsque vous jouez dans une zone bien éclairée en raison du manque de contraste et de l'opacité générale. D'un autre côté, l'audio est fantastique, avec des effets sonores dégoûtants et des mélodies sinistrement inspirées du piano. Le doublage est correct, mais il est délirant et excessif, ce qui le rend un peu trop dérangeant et odieux, en particulier à cause des jurons inutiles et surutilisés.

The End Is Nigh se joue un peu comme Super Meat Boy bien que vous ayez beaucoup moins de liberté car Ash ne peut s'accrocher qu'aux coins et aux crochets plutôt qu'à un mur. Cela crée un élément de puzzle dans la mesure où la façon de progresser dépend souvent autant de votre capacité à disséquer les situations que de votre habileté à le faire. C'est simple mais stimulant, ce qui est bien, mais est-ce que ça reste amusant tout au long de la campagne ? Malheureusement, la conception des stage est conçue de manière à ce que l'essai et l'erreur deviennent la principale méthode que vous utiliserez pour progresser. Alors que des jeux similaires sont plus amusants lorsqu'ils reposent uniquement sur vos compétences et vos réflexes, The End Is Nigh vous obligera à rejouer les mêmes salles brèves encore et encore jusqu'à ce que vous trouviez comment les passer. Par exemple, il est presque impossible de savoir où certaines structures tomberont lors de votre première tentative. Il faut donc jouer une fois pour comprendre ce qui va se passer, puis au moins une fois de plus pour progresser réellement. Cette formule devient fatigante presque immédiatement bien qu'il y ait un couple de mécanismes de jeu astucieux qui sont introduits tout au long du jeu comme nager et sauter sur des ennemis spécifiques pour obtenir un petit coup de pouce.

Un jeu forcément (très) difficile.

La campagne de The End Is Nigh est massive et contient des centaines de salles à maîtriser. Vous découvrirez des tumeurs à collectionner (!), des chemins cachés et des mini-jeux (grâce aux cartouches collectées) tout en jouant. Ces aspects ajoutent une certaine rejouabilité, mais cela conduit également à un autre inconvénient. La campagne est conçue de manière à vous obliger à revenir en arrière et à collecter autant de tumeurs que possible. À mi-parcours, vous avez droit à un nombre de vies limité en fonction du nombre de tumeurs que vous avez collectées et la zone finale qui peut être brutale. Par exemple, si vous avez moins de 500 tumeurs (ce qui équivaut à 50 vies), vous aurez beaucoup plus de difficulté à terminer la partie. De plus, pour pouvoir rejouer les scènes et tout rassembler, vous devez jouer dans une vingtaine de pièces d'affilée, car vous ne pouvez pas sélectionner des niveaux individuels, sachant qu'il y a plus de 600 stages au total . Deux petites précisions enfin, le jeu est intégralement en anglais, ce qui ne surprendra personne avec l'éditeur Nicalis, et seule l'Amérique du Nord a eu droit à une version physique (là aussi une spécialité de Nicalis).

VERDICT

-

Si Super Meat Boy marquait l'accomplissement d'Edmund McMillen, The End Is Nigh reçoit au mieux une médaille de bronze. Le gameplay s'avère assez répétitif et la progression d'Ash moins intuitive que celle du morceau de viande. Néanmoins, ce titre excentrique saura séduire les amateurs de challenge.

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