Shadow Of Rome
Plate-forme : Playstation 2
Date de sortie : 03 Février 2005
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Action
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


8.1/10
Après la trilogie Onimusha, l'équipe d'Inafune s'attaque désormais à l'Empire Romain. Un changement de lieu et d'époque qui n'est pas sans conséquence.

L'histoire

Shadow of Rome vous met alternativement dans la peau d'Agrippa un légionnaire, et d'Octavien le neveu de Jules César. Les phases avec ces deux personnages sont très différentes même si le but reste le même : Trouver la vérité.

En effet, peu après une rapide séquence qui nous permet d'apprendre les commandes, la trame est levée : César a été assassiné, et le père d'Agrippa est jugée coupable de ces faits. Sans vouloir trop en dévoiler sur l'histoire, sachez qu'Agrippa ne le supporte pas et devient gladiateur, seul moyen pour pouvoir approcher son père Vipsanius (le gagnant du tournoi sera son bourreau).

Par contre si des historiens s'essayent à ce jeu, ils bondiront de leur siège après avoir vu la grande approximation historique ....

Déconseillé aux moins de 18 ans !

N'allez pas imaginer certaines choses. Si SOR hérite d'un 18+ c'est parce qu'il est très violent voire gore. Vous connaissez les combats de gladiateurs ? Hé bien c'est très bourrin, le sang gicle de partout, des membres sont arrachés, bref la totale. Le pire c'est que le public adore quand c'est extrêmement violent. Il vous aidera à maintes reprises en vous lançant des items ou des armes (par pression du carré et croix) quand la jauge sera à son maximum. En plus de ceci, vous devrez battre des tigres, sauvez un otage, ah oui on dénombre également des courses de chars très funs.

N'oublions pas de mentionner que les armes ne sont pas d'une solidité à toute épreuve et qu'il faudra en changer régulièrement, sous peine d'être obligé de se battre à mains nus. A noter, et c'est le cas dans les deux types d'épreuve, une carte est présente via une pression sur Select. On y voit la typographie des lieux, les armes présentes, où se trouvent les ennemis, les PNJ, et également quelquefois l'objectif ou la sortie du niveau qui symbolisé par une sorte de halo rouge.

Sauf avec Octavion !

C'est un peu le jour et la nuit d'ailleurs. Octavius n'est pas un guerrier. Lui est plus adepte de la discrétion et la plupart des phases proposées sont donc de l'infiltration pur et dur. Au départ il faudra donc pénétrer dans la Maison du Sénat et éviter les gardes qui patrouillent ça et la. Fort heureusement au fur et à mesure de la progression, nous pourrons accomplir plus d'actions comme assommer une personne et prendre son armure ou sa toge. A l'instar de MGS, il faudra veiller à cacher les corps, car point de violence avec Octavius, les gardes ne sont qu'assommer !

Si vous faites repérer vous allez passer un mauvais quart d'heure, car les gardes vous tuent en un seul coup. Il faudra donc vite trouver une cachette (une jarre par exemple ou derrière une porte). Précisons également qu'il ne faudra pas courir même étant déguiser, à côté d'un garde, mais marcher normalement. On sent d'ailleurs que le rythme cardiaque d'Octavien augmente, la Dual Shock 2 vibrant de plus en plus. Pire, certains gardes vous poserons des questions ou vous donnerons des ordres. Écrasez vous toujours sous peine d'être démasqué.

Plus tard, il faudra également savoir jongler avec les peaux de bananes pour pouvoir passer un garde bien encombrant. N'oubliez pas que vous pouvez activer une vue à la première personne en pressant un bouton, R2.

Une bonne réalisation

Graphiquement Shadow Of Rome est assez convaincant malgré certains décors pauvres en textures, et propose un environnement intéressant bien que relativement cloîtré. De l'aliasing et du scintillement font parfois leur apparition également.

Le jeu reste fluide en toutes circonstances (sauf certaines cinématiques en 50hz) et les personnages bénéficient d'une animation très coulée. Beaucoup de chargements, mais de quelques secondes seulement.

Le titre est parfaitement jouable. Avec Agrippa il n'y a pas vraiment à réfléchir (je verrouille la cible grâce à R1 et j'attaque) mais il y a un large panel de coups possibles et les adversaires se révèlent coriaces. Avec Octavien, on se la joue plus Solid Snake (l'arme en moins) avec une Intelligence Artificielle qui se relâche quelque peu.

Shadow Of Rome dispose d'une durée de vie assez longue, environ une vingtaine heures, certaines séquences étant qui plus est difficiles. On dénombre également quelques missions facultatives, parfois surprenantes.

Enfin, on retrouve dans SOR des bruitages très convaincants, une foule très rythmée, ainsi que des doublages Américains (texte écran en Français) très crédibles même si on peut être déconcerter d'entendre les citations Latines dans la langue de Shakespeare. Des musiques entraînantes mais aussi très discrètes.

 

VERDICT

- Shadow Of Rome allie avec brio combat et tactique, ainsi qu'action et infiltration. Proche d'Onimusha dans la conception (c'est le même studio qui a conçu les deux titres) le jeu vous scotchera à l'écran pendant quelques heures si vous appréciez le genre et faites abstractions des quelques approximations historiques de Capcom !
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