Anarchy : Rush Hour prend place en Russie, plus précisément à Moscou, ce qui offre un cadre de jeu assez différent de ce que l'on rencontre habituellement. Le scénario est assez basique et rappelle certains titres des années 1980 : La petite amie du héros a été kidnappée par des terroristes menaçant de faire sauter une bombe au coeur de la ville.  L'action évolue donc dans un monde ouvert à l'instar de Burnout Paradise, Midnight Club Los Angeles ou Need for Speed Undercover. Afin de retrouver cet être cher, il faudra donc infiltrer différents gangs, un prétexte pour participer à des courses de rue assez dynamiques mais rustres. La partie débutera par une petit tutoriel destiné à vous apprendre les commandes principales. La voiture de départ s'avère assez efficace et pourra être améliorée afin de suivre les évolutions technologiques de vos adversaires. Mais le réel danger dans Anarchy : Rush Hour, c'est surtout le trafic. Il y a énormément de voitures à l'écran, et même si vous arrivez à toute vitesse sur elles, personne ne s'écartera pour éviter la collision. Mais cela est tout bénéfique pour vous, car chaque contact permettra d'augmenter sa jauge d'adrénaline. Celle-ci servira à déclencher un turbo temporaire, à déclencher une onde de choc envoyant valser tout ce qui se trouve à proximité de vous, à enclencher un bouclier temporaire ou bien encore à faire un saut avant (au cas où la voiture menacerait de se retourner). Autant dire que le gameplay est extrêmement arcade et la physique des voitures totalement irréalistes. Certains trouveront sans doute cela approximatif et répétitif, mais le titre dégage un côté bourrin assez plaisant.

Techniquement parlant, Anarchy : Rush Hour jouit d'une animation sans faille et d'une impression de vitesse excellente. A contrario, les graphismes manquent singulièrement de finesse, et la modélisation des voitures n'est pas très élaborée. Quant au degré de personnalisation, il demeure bien timide. Le jeu est cependant très complet (46 trophées dont un de Platine), avec une campagne d'une durée d'environ six heures, intégrant différents types d'épreuves (course classique, contre la monstre, destruction, élimination, dragster, etc). A cela s'ajoute une kyrielle de courses secondaires, de voitures à débloquer, mais aussi de challenges multijoueurs en écran splitté et en ligne. La bande son enfin, est très orientée techno, et c'est rapidement se faire oublier.