Sam & Max : The Devil's Playhouse  marque donc le retour du duo policier, après quelques mois d'absence. On retrouve bien sur Telltale Games aux commandes, un spécialiste du genre. Ce titre est d'ailleurs une fois n'est pas coutume, décliné sous la forme épisodique. Le scénario de ce troisième volet est plutôt axé sur le paranormal et la présentation ressemble beaucoup à celle de la mythique série "La Quatrième Dimension". Dans "The Penal Zone",  le scénario fait en effet appel à une étrange prophétie, dont Max est un élément clé. Sans vouloir trop en dévoiler, l'histoire ne manque pas d'humour, et pourrait même être le prologue d'un futur jeu avec Max comme unique personnage tant il semble être au centre de l'intrigue. Heureusement pour certains, cela ne durera pas, et bientôt entrera en scène Skun'ka'pe, un être bien singulier et qui a décidé d'effacer la zone pénale. Il dirige un vaisseau très spécial, un mélange d'épouvante et de ridicule assez unique dans son genre.  Comme à l'accoutumée, le titre est pour le moment disponible uniquement en anglais, ce qui pourra nuire à la progression, surtout que cet épisode propose des énigmes parfois assez compliquées, mais faisant appel à des capacités paranormales assez étonnantes, dont la possibilité de se téléporter comme dans Star Trek ou bien la possibilité de visionner l'avenir. Deux autres compétences sont aussi présentes, mais entrent en jeu malheureusement très tard dans la partie.

Concernant le concept, on ne retrouve pas du point'n click classique, et la jouabilité fait davantage penser à la précédente version Xbox Live Arcade, qu'aux derniers opus PC.  Un choix peut être effectué pour préparer la future version PSN ?  Quoiqu'il en soit, l'interface est heureusement simple d'accès. Le reste ne change pas les habitudes et on passera la plupart de son temps à chercher le mécanisme caché qui permettra de poursuivre la partie. Le rythme de jeu est assez bon, avec quelques séquences interactives très amusantes. Sur le plan technique, Sam & Max saison 3 se situe un poil au dessus des précédents, et présente donc des environnements un peu plus détaillés, et un univers assez loufoque. Les personnages non jouables ressemblent encore à des pantins cependant, et les environnements manquent d'un peu d'interaction. Les animations s'avèrent globalement fluides, et la synchronisation labiale assez efficace. Comme à l'accoutumée, le titre est d'une grande accessibilité et se montre assez court, avec environ quatre heures de jeux au compteur.