2019. Trente-huit ans après la Troisième Guerre Mondiale, la ville de Néo-Tokyo a été entièrement rebâtie. C'est dans cette cité que Kanada et sa bande, élèves d'un centre d'apprentissage professionnel, évoluent. Leur quotidien banal est ponctué de virées nocturnes sur leurs rutilantes motos, et lors d'une d'entre elles, ils découvrent un enfant au visage de vieillard, portant un tatouage sur la main (le numéro 26). Cherchant à l'éviter, Tetsuo chute brutalement et reprend connaissance dans un hôpital militaire. Il n'est plus tout à fait lui même et il va devoir apprendre à canaliser sa force et ses pouvoirs, mais quelque chose a changé en lui et il refuse l'autorité de Kaneda, le leader de son groupe. Après avoir subi de nombreux examens, Tetsuo a enfin réussi à quitter l'établissement de santé, alors que ses anciens amis (Kaneda et Kei) ont été faits prisonniers par l'armée. Tetsuo cherche à rencontrer un certain Akira qui aurait lui aussi développé des compétences bien singulières.

Cette nouvelle édition d'Akira reprend le sens de lecture japonais. On y retrouve également une couverture refaite, une nouvelle traduction, des pages de garde en couleur, et également des onomatopées sous-titrées. Dans ce tome 2, l'action évolue sur deux fronts, d'un côté Tetsuo ne fait pas dans la dentelle en fuyant l'hôpital, de l'autre Kei utilise ses nouveaux pouvoirs pour repousser ceux qui la retenaient prisonnière et s'échappe du complexe militaire avec Kaneda. Ce volume sera également l'occasion de découvrir l'effet secondaire des pouvoirs, certains patients vieillissant très prématurément. Petit à petit, la trame s'éclaircit, et l'arrivée d'Akira permettra de lever le voile sur les zones d'ombre. Rappelons que cette version ultime de la série fera un total de six volumes. Le dessin de Katsuhiro Otomo s'avère toujours aussi concluant malgré les années.