Dorreen Green, alias Écureuillette (ou Squirrel Girl), n'est pas la plus connue des super-héroïnes de l'univers Marvel, et pourtant sa création remonte à 1992. Comme son nom l'indique, Squirrel Girl est une mutante et possède plusieurs mutations affiliés à l'écureuil, à savoir une queue préhensile couverte de fourrure d'un mètre de long, des incisives adaptables et assez puissantes pour ronger le bois, ainsi qu'une force et agilité élevée qui lui permet de se déplacer facilement entre les arbres, de même que la possibilité de communiquer avec les écureuils. Malgré un physique en apparence frêle, la jeune femme est une héroïne d'une grande puissance, et a déjà vaincu Thanos, Wolverine ou encore Fatalis. Un jour, Écureuillette part affronter des animaux-humains (ou l'inverse), et se retrouve dans une machine qui va la cloner. Vous l'aurez compris, Dorren Green devra s'affronter elle même. Son alter-ego est bien décidée à éliminer tous les super-héros Marvel, alors que les écureuils vont prendre le contrôle du monde.

Ecureuillette est une série pour le moins unique dans le catalogue Marvel. Très bon point, cet opus peut se lire de manière totalement autonome, et les personnages entourant l'héroïne sont rapidement présentés. L'humour absurde qui entoure Dorreen la rend capable de vaincre les vilains les plus puissants, et le traitement de l'histoire est plus profond qu'il n'y paraît. L'album aborde des sujets complètement barré et comporte même des pages de jeux à compléter (!). Sans oublier les interventions de Ryan North qui échappe parfois à toute logique. Les dessins d'Erica Henderson sont assez réussis, tout en rondeur.