Orbitaria tome 4
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 02 Décembre 2015
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Nic007


7/10

Par Ooi Masakazu.

Orbitaria (Kidou Teikoku Obitaria) est un manga qui s'est conclu en quatre tomes aux éditions Shonen Gahosha. Dans un collège tout ce qu'il y a plus de classique, Alba, surnommé Al par toute le classe, est un fana de mécanique et est décidé à construire un robot au sein du club de techno. Rien ne se passe comme prévu, et le jeune adolescent, actuellement dans sa 8ème et dernière année scolaire, enchaîne les gaffes et est sans cesse puni. Il en faudra pourtant plus pour le décourager, et il est fermement décidé d'achever le collège avec les honneurs.  Pourtant, son sommeil est troublé par une certaine Walfran, énigmatique jeune femme qui lui remet, alors qu'il rêve, un étrange pendentif. A son réveil, il découvre le dit pendentif dans sa poche. Comment cela peut-il être possible ? Al n'est pourtant pas encore au bout de ses surprises : Le jour de la fin de ses études, il sera séparé de ses amis, puisque chacun devra subir un processus de sociabilisation au terme duquel ils seront séparés en deux classes, les administrateurs et les travailleurs. Le jour de la cérémonie de fin d'études, l'intrigue fait un virage vers la science-fiction. Les diplômés se retrouvent nus et attachés, en attente d'un traitement qui leur permettra de survivre aux nuées de nuages toxiques présents autour du lieu, l'Orbitaria, un robot-État qui git immobile dans les airs, en attendant qu'un élu le remette en mouvement (Neo ?). Les administrateurs dirigent la cité d'un main de fer, et les collégiens sont éduqués de telle façon qu'aucune rébellion ne puisse éclater. Et pourtant, Al va revoir à nouveau Walfran ! Après avoir réveillé le gigantesque Orbitaria restée figé pendant plus de soixante ans, toute la société est ébranlée et le robot continue sa marche sans s'arrêter. Rapidement, on aperçoit la silhouette d'un autre Orbitaria où son "conducteur" a pris le contrôle du robot à des fins personnels : Semer la destruction ! Pendant ce temps, la société semble évoluer aussi rapidement que les pas du mécha, mais alors que les deux robots s'affrontent, un troisième Orbitaria entre en scène. Ami ou ennemi ? La question demeure entière.

Alors que l'État mouvant connu sous le nom de "L'Ultime Pays Céleste" continue sa marche forcée et s'apprête à défier le "Pays Nocturne des Cendres", "L'Eternel Pays d'Acier" fait son apparition et son pilote, Akinakes, bloque Al dans son élan. Il ne veut pas le voir choisir le chemin de la destruction. L'intrigue aborde ensuite différents sujets intéressants, notamment le changement de gouvernance dans le Pays Nocturne des Cendres (la Princesse prend le contrôle) tandis que Al prend enfin des cours de pilotage pour mieux manipuler l'Orbitaria. Ces méchas géants sont en réalité beaucoup plus courants qu'on aurait pu l'espérer dans les trois premiers tomes, à tel point que ce volume 4 est quelque part comme une introduction vers un récit plus dense. C'est justement le problème, puisqu'il s'agit du dernier épisode, et que l'épilogue est quelque peu frustrant.  Beaucoup de questions demeurent encore en suspens, et on ne peut pas dire que l'Ultime Pays Céleste aura beaucoup progressé durant son aventure. Orbitaria peut en tout cas compter sur un dessin très élaboré et un découpage d'une grande fluidité.

VERDICT

-

Derrière ses airs de shonen classique, Orbitaria est une série qui aborde un certain nombre de sujets (la démocratie, les inégalités, la lutte pour le pouvoir, etc), alors que le robot géant fait route vers une destination inconnue sans que personne ne soit réellement en mesure de le contrôler. Ce volume 4 ouvre de nouvelles perspectives très intéressantes, mais la lecture s'avère quelque peu gâchée lorsque l'on découvre qu'il s'agit du dernier tome, et que de nombreuses pistes restent forcément inexploitées.

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