GE-Good Ending est un manga publié au Japon aux éditions Kodansha, et qui a connu dix-sept tomes au total. La série suit les aventures de Seiji Utsumi, un lycéen un brin timide et surtout peu adepte du sport, qui est tombé amoureux de la capitaine de tennis féminin, Shô Iketani. Il ne sait pas vraiment comment l'aborder, et se contente de l'observer à distance. C'est à ce moment là que Yuki Kurokawa, une camarade de classe, le remarque et décide de lui apporter son aide. Pour ce faire, Senji est encouragé à rejoindre l'équipe de tennis, ce qui surprend quelque peu ses amis Izumi et Kurono. Contre toute-attente, le stratagème va fonctionner et au fil des jours, Shô va se rapprocher de Seiji, au point d'aller jusqu'à elle et de lui proposer une invitation à déjeuner. A priori, tout semble donc finalement assez classique, mais GE-Good Ending n'est pas un shojo et les prochaines pages seront propices à quelques rebondissements. La relation entre ce dernier et Kurokawa est encore loin d'être un fleuve tranquille, puisque chaque personnage est ponctué de sentiments contradictoires, et d'un passé parfois fort encombrant. La distance semble pourtant se résorber peu à peu entre Kurokawa et Utsumi, mais tout le monde est désormais au courant des difficultés du couple. Shô essaye de réconforter Utsumi, et semble encore avoir des sentiments pour lui. Lors du Nouvel An, leur relation prend une tournure inattendue : Utsumi va sortir avec Shô. Cette nouvelle idylle va bientôt être connue par tout le lycée, mais Kurokawa semble bien prendre la nouvelle.

Qui Seiji va t-il finalement privilégier ? La question demeure entière, mais une de ses jeunes amies du club de photo risque d'asséner le coup de grâce à Yuki. L'adolescente est en effet la sœur d'un personnage qui est demeuré jusque là tapi dans l'ombre et qui a conditionné les décisions actuelles de Kurokawa qui l'empêchent quelque part d'avancer ou de nouer une relation complexe avec quelqu'un, à savoir son ex-petit ami Toru. Témoin de cette situation, Utsumi ne peut pas rester insensible, au point d'ignorer l'appel de Shô, et de se disputer avec Toru. L'adolescent joue un double jeu, il en est le premier conscient,  mais il est désormais venu le temps de faire un choix. Qui aime t-il vraiment ?  Privilégiera t-il la raison à la passion ?