Japon, XIIème siècle. La galloise Isabellae Ashiwara arpente les routes du pays du Soleil Levant en compagnie du fantôme de son père. Elle recherche sa sœur Suiko depuis presque une décennie, et est devenue chasseuse de primes pour gagner sa vie. Son grand talent à l'épée lui vaut d'exécuter de nombreuses missions de mercenaires, et Isabellae fera de nombreuses rencontres en chemin, jusqu'à former une solide équipe qui l'accompagnera dans sa quête. La réunion de famille aura finalement lieu dans le tome 3, mais rien se déroulera comme prévu. Face à une Suiko mourante, Isabellae a entrevu son véritable destin. Il lui faut retourner en Irlande, pour suivre les traces de sa mère. Sur le point de prendre d'assaut un château fort, Isabellae se retrouve impliquée dans une guerre des clans qui s'affrontent pour le contrôle de l'île. La bataille aura des répercussions inattendues, surtout qu'un terrible ennemis repose sous le tombeau de 500 rois (d'où le titre), et le récit opère alors un tournant fantastique.

A l'image de ses prédécesseurs, ce nouveau tome d'Isabellae affiche un dessin élégant et dynamique, et dont les scènes d'actions s'inspirent très nettement des mangas. Les couleurs ont des tonalités douces qui atténuent quelque peu la violence des combats, mais la palette a forcément beaucoup évolué depuis la trilogie initiale (le vert irlandais remplaçant le rouge nippon). Le récit est plutôt bien mené, les dialogues sonnent justes, et les personnages sont attachants. Les motivations des forces en présence ne sont pas encore clairement définies, et le tome se termine par un cliffhanger surprenant. C'est aussi les légendes celtes qui veulent ça ...