Exit New York et les mafieux, le dessinateur de Soda nous dresse le portrait de cinq enfants au coeur de notre vieille Europe, à Fortville. Il y a d'abord Yvan 9 ans, l'artiste rigolo mais terriblement lâche. Leïla 12 ans, faisant toujours preuve d"optimiste. Camille 8 ans est très naïve mais aussi moralisatrice, tandis que Terry 5 ans et demi est un enfant très turbulent. Dodji, 10 ans est le personnage central de notre intrigue, du moins est-il en couverture. Quel est le point commun entre ces cinq enfants ? Dans une ville dont les habitants ont mystérieusement disparu, ils vont devoir apprendre à se débrouiller seul. Dans le précédent tome, la situation s'est quelque peu décantée : Les enfants ont décidé d'explorer la zone rouge, un territoire interdit et qui semble cacher un grand danger. Cela sera en tout cas le moyen de savoir enfin où ils se trouvent et pourquoi tous les adultes ont disparu. Une fin de cycle qui a permis d'en apprendre plus sur leur réelle condition : Les cinq enfants sont en réalité morts, et chacun d'entre eux réagit de manière différente à cette nouvelle.

Toutefois, Saul, leur ennemi de toujours, a des visées beaucoup plus pragmatiques et tente, avec les gamins de son clan, de s'approprier un maximum de quartiers de la ville. Quelqu'un semble tirer les ficelles de tout cela en coulisses. Si cela ne suffisait pas, la zone rouge commence à littéralement s'enfoncer dans le sol, et il devient très périlleux de s'en échapper. A peine ont-ils quitté cet environnement hostile que les héros se retrouvent prisonniers par d'étranges soldats, marqués d'un 6 dans le cou. Désormais dirigés vers la ville de Néosalem, semblant tout droit sorti de l'Antiquité romaine, les personnages vont devoir participer aux jeux du cirque afin de remporter leur billet dans l'une de sept familles du bien. Les épreuves s'avèrent loin d'être évidentes, sans compter que les dirigeants de la ville pensent que l'un des cinq protagonistes est le futur chef des forces du mal.